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Tara: un bateau unique

TARA, un bateau unique, une expérience unique

La vie sur Tara : un bateau unique, une expérience unique

 

Tara est le bateau imaginé par Jean-Louis Étienne, aventurier et explorateur français, premier propriétaire du voilier (qui s’appelait alors Antarctica), et le premier ayant atteint seul le pôle Nord en 1987.

 

Tara, c'est le nom d'un bateau devenu célèbre. Pourquoi, comment ? Sachez qu'il est assez spécial. Ce n'est ni un petit voilier de pêche ni une péniche, pourtant il a du être adapté à des recherches scientifiques, mais aussi à héberger pendant plusieurs mois scientifiques, marins, et amoureux de la mer en tout genre. Le bateau fait 36 mètres de long, 10 mètres de large, 27 de hauteur de mât, et pèse 137 tonnes. Difficile de s'imaginer des proportions, mais sachez que pour un bateau qui traverse les océans et s'emprisonne dans la banquise, il n'est pas bien grand. Fini le temps du Titanic !

Construit en aluminium, muni d'un double-vitrage plexiglas, et d'une forme assez particulière, inspirée du Fram ,ce n'est pourtant pas un bateau de compet', mais des recherches scientifiques lui font parcourir le monde entier. Les chercheurs se sont intéressés aussi bien aux océans pour y prélever du plancton à l'aide de données satellites, qu'à la dérive arctique, quitte à rester emprisonnés dans la banquise pendant 6 mois. Bref, vous l'aurez compris, aujourd'hui, c'est d'un fabuleux sujet dont nous allons parler.

 

Tara, c'est aussi une extraordinaire aventure humaine. A travers les deux grandes expéditions qu'il a portées, Tara Arctic, et Tara Océans, les centaines de personnes pour lesquelles le bateau a été une maison pendant au moins trois semaines avaient une vie hors norme. Retour pour vous sur la fabuleuse aventure des « Taranautes ».

L'équipage de 14 personnes est composé aussi bien de scientifiques que de marins. Tous ont leur place et leur rôle, des mécaniciens aux scientifiques, en passant par le cuisinier.

La vie sur un petit bateau perdu dans la banquise, ou naviguant sur des océans lointains, c'est un peu se couper du monde. Dans un cadre exceptionnel, leur passionnant travail devient l'activité favorite.

 

En y vivant 24 heures sur 24, les nombreuses tâches à bord laissent tout de même un peu de temps aux distractions. Pas de sorties possibles à part quelques escales, pas de télévision ni de connexions Internet. Un voyage complètement coupé du monde, où tous les passagers partagent leur quotidien et des découvertes exceptionnelles. Pourtant après le travail, tous ont besoin de moments de repos, de quelques distractions.

Dans le grand carré, lieu principal de réunion, du partage des repas et de détente, la grande bibliothèque rassemble de quoi occuper l'équipage durant la traversée. Classiques de la littérature, histoire de Tara, de Fram, des grands explorateurs, romans passionnants, bandes dessinées, il y en a pour tous les goûts. Au pire, si vous préférez un bon film, vous ne serez pas déçu par le rayon rempli de films en tout genre! Musique, art, littérature, jeux, impossible de s'ennuyer.

La langue officielle sur Tara est l'anglais car y sont rassemblés des scientifiques des quatre coins du monde.

Pour les nombreux voyageurs qui ne sont pas des marins, apprendre les bases de la navigation reste une parfaite occasion de découvrir la marine.
Le grand carré et son écran plasma permettent aussi aux passagers de partager des passions, des souvenirs, de parler un peu de chacun, de ses expériences.

Car au-delà de leur goût pour les sciences, ou les expériences humaines, les « Taranautes » ont leur vie et leur famille à terre.

Cette fantastique aventure humaine et scientifique restera pour les quelques centaines de personnes qui y ont participé un voyage inoubliable.

 

A partir de mai 2013, le bateau Tara repartira pour faire le tour du cercle arctique, expédition de 25000 km, qui durera 6 mois.

Cette mission, c'est une autre approche de la biodiversité, destinée surtout à sensibiliser la société aux enjeux écologiques de notre époque, faire intervenir les facteurs économiques et politiques et provoquer des réactions positives pour sauver nos océans.

Pour cela, un correspondant sera en permanence à bord pour un suivi en direct de l’expédition en vidéo, photos et texte, qui seront diffusés sur Internet et les réseaux sociaux; des partenariats médias sont mis en place, une production de programmes TV, un dispositif Tara Junior et à la fin de l'expédition un Journal Tara,
Aujourd'hui, Tara est le second voilier à réaliser cette circumnavigation Arctique.

 

Tara, c'est un bateau unique, une expérience unique, un destin et une vocation. On admire.

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TARA et FRAM

Résumé de la première expédition du Fram et une rapide description du Fram

 

La première expédition du Fram

 

 

Le bateau Fram (Musée du Fram Oslo)

 

La première expédition du Fram est une expédition maritime dans l'océan arctique menée par le Norvégien FRIDJOF NANSEN, à bord du navire Fram, entre 1893 et 1896. L'équipage du Fram a  essayé d'atteindre le pôle Nord en utilisant le principe de la dérive de la banquise . Les marins sont partis du port de Christiana le 24 juin 1893. Début août, ils s'arrètent à Kabarova et font embarquer 34 chiens. Au milieu du mois d'août, ils découvrent une île qu'ils appellent Sverdurp, nom du capitaine du Fram. Dès fin août, la glace leur cause des ennuis en menaçant d'emprisonner leur navire qui va dévier plusieurs fois de sa route. Pour échapper à un hivernage dans la mer de Kara, il se fraye un chemin à travers les glaces sur des fonds très peu profonds (environ 13 mètres) ; et la route s'ouvre à eux vers la banquise des îles de Nouvelle-Sibérie...Le 20 septembre, le bateau se trouve en face d'une large et compacte masse de glace. Le Fram débute son hivernage quatre jours après. A partir de là, ils laissent la dérive des glaces les transporter jusqu'à l'autre côté du pôle. Ils seront libérés des glaces au Svalbard, la limite entre les océans Arctique et Atlantique, à l'été 1896 soit après trois ans de dérive.

 

Ils ne sont pas passés aussi près du pôle nord qu'ils l'avaient espéré comme le montre le tracé ci-dessous du parcours de l'expédition.

 

                                                                                                 

 d'

 

source : http://transpolair.free.fr/explorateurs/nansen/derive_carte.htm

 

Les observations scientifiques menées durant ce voyage ont contribué de manière significative aux progrès de l'océanographie. La dérive du Fram et le voyage de Nansen en traîneau sur la banquise prouvent qu'il n'existe pas de masse terrestre notable au nord de l'Eurasie et confirment le caractère océanique des régions arctiques, couvertes d'une épaisse couche de glaces flottant sur l'océan.

 

LE FRAM 

 

Le Fram était à cette époque le plus solide des navires en bois du monde, construit spécialement pour résister à la pression des glaces aux pôles. Tout le navire a été étudié et construit pour évoluer le mieux possible dans les glaces qui recouvrent l'Océan Arctique. Il est très large (11 m au maximum) pour ne pas être broyer par la glace. Il est aussi plutôt court (31 m sur quille et 39 m sur le pont) dans le but de naviguer facilement dans la glace. Afin que la glace ne prenne pas prise sur le bateau, la coque est effilé, et la quille ainsi que l'avant sont arrondies. Ces deux dernières parties sont extrémement renforcées. L'avant l'est par un taille-mer (pointe saillante) en fer pour mieux briser la glace et frayer un passage au navire. Ces flancs sont en chênes, bois très solide, et la coque a une épaisseur totale d'environ 70 cm (jusqu'à 1,25 m à la proue). Ce trois-mâts peut atteindre une vitesse de 6 à 7 noeuds (environ 12 km/h) notamment grâce à sa voilure de 600 m² et sa machine de 220 CV. La cale est divisée en trois compartiments étanches pour pas que le navire ne coule en cas de voie d'eau.

 

Il y avait 13 personnes dans l'équipage pour 12 couchages. Fridtjof Nansen était le chef de l'expédition et il s'occupe de la partie scientifique et Otto Sverdrup était le capitaine de navire. Il y a en plus un cuisinier (cuisine, gestion des vivres), un second, deux matelots, deux mécaniciens, un harponneur, deux chauffeurs et météorologistes (dont un aussi éléctricien), un botaniste et docteur, et un autre scientifique qui fait des observations météorologiques, astronomiques et magnétiques.
Assez de vivres ont été embarqués pour que l'équipage ait à manger pendant plusieurs années. La nourriture est choisie pour être rendue la plus saine et variée possible. Le matériel scientifique emporté est le plus léger et performant possible.

 

Le profil et les aménagements du Fram :
1 Mât d'artimon - 2 Grand Mât - 3 Mât de misaine - E Embarcations - P Puits du gouvernail
A''Magasin (avant) - A' Magasin (cale) - A Magasin - C Cabines - S Salon - H Puits de l'hélice                                
V Chambre de veille - D Chambre - M Machine - Z Cuisine - G Chaudière

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9dition_Fram

 

Voici en images à quoi ressemblait l'intérieur du bateau Fram : la cuisine, une couchette de cabine et le salon (musée du Fram Oslo).

 

                     

 

 

                   

 

TARA et FRAM 
 

Tara a été construit sur le modèle du Fram, il fait les mêmes dimensions que celui ci : 36 m de long et 10 m de large.

 

Sa particularité provient du Fram : pour ne pas se briser, le bateau assailli par la glace, glissera comme un noyau de cerise et montera sur la banquise.

La coque a été construite à l'envers et réalisée en aluminium. Au final au lieu de 800 tonnes pour le Fram , Tara ne pèse que 130 tonnes à vide .

Une attention particulière a été portée à l'isolation , cruciale pour la navigation dans les régions polaires . Le bateau est doté d'une seconde peau  intérieure, faite de mousse pressée de contreplaqué, posée comme dans une bouteille thermos, en évitant tout contact avec l'aluminium.

Pour la partie habitable, six grands hublots amènent la lumière. Le bateau permet d'accueillir 14 personnes en autonomie complète sur la glace pendant 3 ans avec une surface totale de 170 m².

Le bateau Tara en images     

 

    

   

 

 

  

                                                                 

LA DERIVE ARCTIQUE : UNE HISTOIRE COMMUNE au FRAM et à  TARA 

 

La banquise n'est qu'une fine couche de 2 m d'épaisseur alors que la profondeur de l'océan peut atteindre 4000 m. La glace se forme lorsque la température de l'eau de mer se rafraichit. A -1,8°C, apparaissent les premiers cristaux de glace. La banquise va ensuite s'épaissir lentement par le dessous. Cette fragile couche de glace va subir courants marées et vents. De cette vie mouvementée, elle va acquérir des formes fragmentées parfois semblables à des vagues gelées, ailleurs comparables à des éboulis. Certains mouvements de glace, les crêtes de compression, sont comparables à des glissements de terrain. Les collisions entre les fragments créent des rides de glace comprimée, dont la crête peut atteindre 10 mètres et la quille s'enfoncer jusqu’à une soixantaine de mètres.

La banquise ne va pas rester en place, mais partir pour un long voyage, poussée par les vents et entraînée par les eaux. Une partie de la glace va être attirée par la boucle arctique, une autre va suivre une longue dérive qui traverse l'océan, partant du nord de la Sibérie pour aller rejoindre la zone située entre le Groenland et le Spitzberg. C'est ce trajet qu'à suivi le Fram en 1893, puis 113 années plus tard Tara.

  

Source: http://www.actu-environnement.com/images/illustrations/dossiers/tara_océans/42-277.jpg
Par moments la banquise se soulève sous mes yeux ; les plaques entrent en collision, s’appuyant les unes contre les autres avec d’inquiétants grincements. Il arrive même qu’elles se dressent comme des murs, pour s’effondrer ensuite dans un vacarme sourd qui se propage sur des kilomètres. Parfois une soudaine explosion et la banquise se lézarde, les plaques s’écartent laissant apparaître un sinistre zigzag noir : c’est l’eau glaciale de l’Océan Arctique ! D’abord, elle s’évapore en un rideau de brouillard et puis, dès que la fissure est stabilisée, elle gèle de nouveau. "

 

(Les pôles – Arthaud, 1992)  

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TARA et IMOCA 60 ( bateau de compétition)

Quelques points de comparaison entre le bateau Tara et un bateau du Vendée Globe

TARA VS IMOCA 60 Synerciel

 

IMOCA : ils vont y vivre en moyenne trois mois, le temps de faire le tour du monde via le Cap de Bonne Espérance, le Cap Leeuwin et le Cap Horn.

La quille peut sortit de l’eau à certaines allures (cf rosace des allures) comme le près. 

TARA : ils vont y vivre des semaines , des mois , des années,  le temps de faire le tour du monde des mers et des océans ou de dériver sur la banquise.

Quelles comparaisons peut-on faire entre ces deux bateaux ?

Tableau comparant TARA à l'IMOCA 60 SynerCiel

 

Bateau

 

TARA

IMOCA 60 SynerCiel

Coque

 

Aluminium

Carbone

Nombre de Mâts

 

2

1

Hauteur des Mâts

 

27 m

29 m

Voilure

 

400 m²

160 m²

Equipage

 

14 personnes

1 personne

Poids

 

130 tonnes

7,5 tonnes

Largeur du bateau

 

                10 m

5,80 m

Longueur du bateau

 

36 m

18,28 m

Nombres de Safrans

 

2

2 (tribord et bâbord, à l'arrière)

Nombre de quilles

 

1

Nombre de dérives

 

2 (rétractables)

2

Angle au point d’amure

(avant du bateau)

Angle obtus

Angle aigu

Utilisation

 

Expéditions, Recherches Scientifiques

Course longue durée

 

Mise à l’eau

 

1989

 

2012


 Comparaison des différentes forces

  

Cg = Poids.

Cc = Poussée d’Archimède.

Cv = Force du vent sur les voiles.

Bilan

Après avoir comparé les différentes caractéristiques des deux bateaux, on peut affirmer que l’IMOCA 60 SynerCiel est un bateau de course : son poids est relativement faible pour un bateau de telles dimensions (grâce notamment à une coque faite entièrement en carbone).  De plus son angle au point d’amure est très petit ce qui permet au bateau de mieux glisser sur l’eau.

Contrairement à son adversaire, le Tara est un deux-mâts lourd en aluminium, le seul matériau qui garantit de ne pas casser sous l'effet de la pression de la glace lors de la période dite de la « dérive ». Bien que doté d’une grande surface de voilure, le navire ne peut avancer avec la seule force du vent et deux puissants moteurs complètent le bateau explorateur. L’angle au point d’amure du Tara Oceans est un angle obtus, ce qui diminue l’hydrodynamisme mais augmente la solidité du navire. Le Tara est donc bien un bateau utilisé pour la recherche scientifique et non pour des régates. C'est une goélette.  

 

Lexique

D'après http://www.vendeeglobepassion.fr/le-bateau.html

 

Rosace des allures

 

D'après http://www.arwenmarine.com/GlossaireA1.html

TARA et l'IMOCA 60 SynerCiel

Sources

http://skipinyousea.pro-forum.fr/t30-le-bateau-qui-vole

http://magazine.boatiful.com/fiches-bateaux/tara-goelette-dexploration-oceanographique

     

                       

 
 
 
    

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TARA en aluminium !

Caractéristiques des matériaux utilisés

 

TARA pourquoi l'aluminium?

 

L'aluminium est un métal qui est remarquable pour sa résistance à la corrosion et sa faible densité. C'est aussi le métal le plus abondant de l'écorce terrestre.

Sa résistance à la corrosion s'explique par l'existence d'une fine couche imperméable d'alumine Al2O3 de quelques micromètres d'épaisseur recouvrant le métal.

La densité de l'aluminium est de 2,7, celle de l'acier est voisine de 8. En revanche la densité d'un bois varie de 0,40 à 1,40.

L'aluminium est un métal mou qu'il faut durcir pour l'employer en mécanique. Pour cela, on fabrique des alliages comme par exemple : Al Si2 Mn (1,8% de Si, 0,9% de Mn, 97,3% d'Al).

Les alliages d’aluminium à basse température ne présentent pas de risque de rupture fragile. Ils se renforcent. 

C'est pour toutes ces raisons que les constructeurs (Olivier Petit et Luc Bouvet) du bateau Tara ont choisi l’aluminium comme matériau.

Cependant savez-vous pourquoi l'aluminium n'a pas été le premier métal employé pour la construction des coques des navires ? En effet, les constructeurs de navires lui ont préféré l'acier.

Tout simplement parce que des plaques d'alliages d'aluminium ne peuvent être soudées qu'en l'absence de dioxygène.

 

 

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TARA et un brise glace

Comparaison entre Tara et le Yamal

 

Tara et un brise-glace

 

Pour son séjour sur la banquise, la goélette Tara suit le sillage d'un brise-glace jusqu'à atteindre son point d'hivernage. Tara se laisse alors emprisonner par la glace, remonte à la surface et dérive avec la banquise. Une grille protège les hélices du bateau de la glace et ses dérives sont mécaniquement rétractées. La goélette ne maitrise désormais plus sa trajectoire.  Elle attendra d'être libérée par la fonte des glaces ou fera de nouveau appel à un brise-glace pour repartir dans une direction donnée.
 

 

Seuls des navires spécialisés peuvent s'aventurer au milieu des glaces et s'y frayer un chemin : ce sont les brise-glaces.

Quelles sont les caractéristiques d'un brise-glace ?

 

La coque d'un brise-glace a une forme particulière. Elle est arrondie et se rassemble en lame sur la proue (cf figure ci-dessous).

 

 

 

Un brise glace : le YAMAL

http://escales.files.wordpress.com/2010/06/1-brise_glace-yamal.jpg

 

Ils se servent alors de leur vitesse pour chevaucher la glace puis la briser sous leur poids. C’est une illustration du principe d’inertie. Le Yamal peut facilement briser une glace de 2,5 m d'épaisseur. Ce qui lui permet d'éffectuer des croisières en arctique au mois d'août pour le plus grand plaisir de ses passagers (cf carte ci-dessous).

     

http://fr.rian.ru/infographie/20101103/187777947.html  

 

Les brise-glaces disposent d'un dispositif antiblocage. Si le navire est pris dans les glaces, l'eau des ballasts est pompée d'un bord à l'autre ou de la poupe à la proue et vice-versa, provoquant le tangage et le roulis artificiel du brise-glace (cf figure ci-dessous). Le brise-glace peut alors repartir. Ce dispositif est l'objet d'une animation à visualiser à l'adresse suivante :  http://fr.rian.ru/infographie/20101103/187777947.html

 

http://fr.rian.ru/infographie/20101103/187777947.html

 

 
 

 

 

 

 

 
  

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TARA un bateau laboratoire

 

 

 

Prélèvement du plancton 

 

Le plancton est prélevé par des équipements spéciaux fabriqués sur mesure:

  • Le Glider : ce sous-marin d’1.5 m de long et de 21 cm de diamètre est commandé à distance par GPS. Il peut effectuer des mesures sur un plan horizontal ou vertical.
  •  
  • Le filet : les filets de différents maillages sont mis à l’eau pour recueillir le plancton suivant sa taille de 20 à 1000 µm.
  • La rosette : cet appareil porte différents types de capteurs physico-chimiques pour mesurer la température, la conductivité (la salinité)… 10 bouteilles prélèvent de l’eau à certaines profondeurs prédéfinies et recueillent du plancton.
  •  
  • Le GPSS : le GPSS (Gravity Plankton Sieving System) a été spécialement conçu pour le projet Tara Océans pour récupérer le plancton qui fait entre 5 et 20 μm.
  •  
  • Filtration du plancton sur membrane : le plancton piégé sur la membrane est conservé dans de l’azote liquide à -196 °C.

  • Salle des séquenceurs : pour chaque filtre, on extrait l’ADN de tous les micro-organismes. La plateforme de séquençage génère en moyenne 50 milliards de bases par jour.

       

                                                                            

 

 

    

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