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TARA et FRAM

Résumé de la première expédition du Fram et une rapide description du Fram

 

La première expédition du Fram

 

 

Le bateau Fram (Musée du Fram Oslo)

 

La première expédition du Fram est une expédition maritime dans l'océan arctique menée par le Norvégien FRIDJOF NANSEN, à bord du navire Fram, entre 1893 et 1896. L'équipage du Fram a  essayé d'atteindre le pôle Nord en utilisant le principe de la dérive de la banquise . Les marins sont partis du port de Christiana le 24 juin 1893. Début août, ils s'arrètent à Kabarova et font embarquer 34 chiens. Au milieu du mois d'août, ils découvrent une île qu'ils appellent Sverdurp, nom du capitaine du Fram. Dès fin août, la glace leur cause des ennuis en menaçant d'emprisonner leur navire qui va dévier plusieurs fois de sa route. Pour échapper à un hivernage dans la mer de Kara, il se fraye un chemin à travers les glaces sur des fonds très peu profonds (environ 13 mètres) ; et la route s'ouvre à eux vers la banquise des îles de Nouvelle-Sibérie...Le 20 septembre, le bateau se trouve en face d'une large et compacte masse de glace. Le Fram débute son hivernage quatre jours après. A partir de là, ils laissent la dérive des glaces les transporter jusqu'à l'autre côté du pôle. Ils seront libérés des glaces au Svalbard, la limite entre les océans Arctique et Atlantique, à l'été 1896 soit après trois ans de dérive.

 

Ils ne sont pas passés aussi près du pôle nord qu'ils l'avaient espéré comme le montre le tracé ci-dessous du parcours de l'expédition.

 

                                                                                                 

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source : http://transpolair.free.fr/explorateurs/nansen/derive_carte.htm

 

Les observations scientifiques menées durant ce voyage ont contribué de manière significative aux progrès de l'océanographie. La dérive du Fram et le voyage de Nansen en traîneau sur la banquise prouvent qu'il n'existe pas de masse terrestre notable au nord de l'Eurasie et confirment le caractère océanique des régions arctiques, couvertes d'une épaisse couche de glaces flottant sur l'océan.

 

LE FRAM 

 

Le Fram était à cette époque le plus solide des navires en bois du monde, construit spécialement pour résister à la pression des glaces aux pôles. Tout le navire a été étudié et construit pour évoluer le mieux possible dans les glaces qui recouvrent l'Océan Arctique. Il est très large (11 m au maximum) pour ne pas être broyer par la glace. Il est aussi plutôt court (31 m sur quille et 39 m sur le pont) dans le but de naviguer facilement dans la glace. Afin que la glace ne prenne pas prise sur le bateau, la coque est effilé, et la quille ainsi que l'avant sont arrondies. Ces deux dernières parties sont extrémement renforcées. L'avant l'est par un taille-mer (pointe saillante) en fer pour mieux briser la glace et frayer un passage au navire. Ces flancs sont en chênes, bois très solide, et la coque a une épaisseur totale d'environ 70 cm (jusqu'à 1,25 m à la proue). Ce trois-mâts peut atteindre une vitesse de 6 à 7 noeuds (environ 12 km/h) notamment grâce à sa voilure de 600 m² et sa machine de 220 CV. La cale est divisée en trois compartiments étanches pour pas que le navire ne coule en cas de voie d'eau.

 

Il y avait 13 personnes dans l'équipage pour 12 couchages. Fridtjof Nansen était le chef de l'expédition et il s'occupe de la partie scientifique et Otto Sverdrup était le capitaine de navire. Il y a en plus un cuisinier (cuisine, gestion des vivres), un second, deux matelots, deux mécaniciens, un harponneur, deux chauffeurs et météorologistes (dont un aussi éléctricien), un botaniste et docteur, et un autre scientifique qui fait des observations météorologiques, astronomiques et magnétiques.
Assez de vivres ont été embarqués pour que l'équipage ait à manger pendant plusieurs années. La nourriture est choisie pour être rendue la plus saine et variée possible. Le matériel scientifique emporté est le plus léger et performant possible.

 

Le profil et les aménagements du Fram :
1 Mât d'artimon - 2 Grand Mât - 3 Mât de misaine - E Embarcations - P Puits du gouvernail
A''Magasin (avant) - A' Magasin (cale) - A Magasin - C Cabines - S Salon - H Puits de l'hélice                                
V Chambre de veille - D Chambre - M Machine - Z Cuisine - G Chaudière

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9dition_Fram

 

Voici en images à quoi ressemblait l'intérieur du bateau Fram : la cuisine, une couchette de cabine et le salon (musée du Fram Oslo).

 

                     

 

 

                   

 

TARA et FRAM 
 

Tara a été construit sur le modèle du Fram, il fait les mêmes dimensions que celui ci : 36 m de long et 10 m de large.

 

Sa particularité provient du Fram : pour ne pas se briser, le bateau assailli par la glace, glissera comme un noyau de cerise et montera sur la banquise.

La coque a été construite à l'envers et réalisée en aluminium. Au final au lieu de 800 tonnes pour le Fram , Tara ne pèse que 130 tonnes à vide .

Une attention particulière a été portée à l'isolation , cruciale pour la navigation dans les régions polaires . Le bateau est doté d'une seconde peau  intérieure, faite de mousse pressée de contreplaqué, posée comme dans une bouteille thermos, en évitant tout contact avec l'aluminium.

Pour la partie habitable, six grands hublots amènent la lumière. Le bateau permet d'accueillir 14 personnes en autonomie complète sur la glace pendant 3 ans avec une surface totale de 170 m².

Le bateau Tara en images     

 

    

   

 

 

  

                                                                 

LA DERIVE ARCTIQUE : UNE HISTOIRE COMMUNE au FRAM et à  TARA 

 

La banquise n'est qu'une fine couche de 2 m d'épaisseur alors que la profondeur de l'océan peut atteindre 4000 m. La glace se forme lorsque la température de l'eau de mer se rafraichit. A -1,8°C, apparaissent les premiers cristaux de glace. La banquise va ensuite s'épaissir lentement par le dessous. Cette fragile couche de glace va subir courants marées et vents. De cette vie mouvementée, elle va acquérir des formes fragmentées parfois semblables à des vagues gelées, ailleurs comparables à des éboulis. Certains mouvements de glace, les crêtes de compression, sont comparables à des glissements de terrain. Les collisions entre les fragments créent des rides de glace comprimée, dont la crête peut atteindre 10 mètres et la quille s'enfoncer jusqu’à une soixantaine de mètres.

La banquise ne va pas rester en place, mais partir pour un long voyage, poussée par les vents et entraînée par les eaux. Une partie de la glace va être attirée par la boucle arctique, une autre va suivre une longue dérive qui traverse l'océan, partant du nord de la Sibérie pour aller rejoindre la zone située entre le Groenland et le Spitzberg. C'est ce trajet qu'à suivi le Fram en 1893, puis 113 années plus tard Tara.

  

Source: http://www.actu-environnement.com/images/illustrations/dossiers/tara_océans/42-277.jpg
Par moments la banquise se soulève sous mes yeux ; les plaques entrent en collision, s’appuyant les unes contre les autres avec d’inquiétants grincements. Il arrive même qu’elles se dressent comme des murs, pour s’effondrer ensuite dans un vacarme sourd qui se propage sur des kilomètres. Parfois une soudaine explosion et la banquise se lézarde, les plaques s’écartent laissant apparaître un sinistre zigzag noir : c’est l’eau glaciale de l’Océan Arctique ! D’abord, elle s’évapore en un rideau de brouillard et puis, dès que la fissure est stabilisée, elle gèle de nouveau. "

 

(Les pôles – Arthaud, 1992)  

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