Aller au contenu. | Aller à la navigation

Navigation
Vous êtes ici : Accueil / Notre méthode de travail

Notre méthode de travail

I. La récolte

Une grande partie de notre temps de travail a porté sur la détermination du plancton. Nous avons choisi de comparer deux sites différents :

Située à l'ouest de la baie de Concarneau, la cale nous permet d'effectuer des prélèvements dans une zone abritée des vents d'ouest.

Photo 1 : La cale de Beg-Meil  (baie de Concarneau)  

 

 

 

 

 

Les prélèvements s'effectuent dans un petit étang qui se déverse dans la mer par un petit bras.
Nous pensions au départ que ce palud contient de l'eau saumâtre

 

  Photo 2 : Le palud Gourinet à Penhors (Pouldreuzic)

 

D'autre part, Catherine Cherix, une enseignante suisse nous a envoyé des échantillons du plancton qu'elle a pêché lors d'une mission en Antarctique fin janvier. Ceci nous a permis de comparer un autre milieu très différent.

Photo 3: Prélèvement à bord du navire  

 

Nos prélèvements ont commencé le 15 novembre et se sont prolongés jusqu'au 14 mars.

Ils sont effectués à l'aide d'un filet à plancton.Le filet est un cône à maille très fine (de 40μm).

Lors du prélèvement, l’eau entre par la grande base du cône, puis est filtrée par les parois du filet avant d’être collectée dans un bocal fixé à sa petite base.

Nous le tractons à la main en effectuant des va-et-vient afin de concentrer le plancton entrant dans le filet.

Afin de faciliter le travail, nous avons affiné notre technique de prélèvement en adaptant le filet sur une vieille épuisette. Le plancton est ensuite récolté dans une bouteille et rapporté au laboratoire de SVT.

Photo 4 : Prélèvement au Palud  

 

 

II.  La détermination et la prise de photos

 

 

 


 

 Dès notre retour au laboratoire, nous concentrons le plancton récolté à l’aide d’un petit

   collecteur à mailles très fines, fabriqué par nos soins sur une section de tube PVC.

   Puis, à l’aide d’une pipette, nous prélevons une goutte d’eau que nous déposons sur une

  lame.  Il nous reste ensuite à découvrir les espèces pêchées.

Photo 5 : Filtration sur un collecteur

  

 

Nous posons notre préparation sur la platine du microscope. La détermination est source d'émerveillement.  Une vie grouillante s'offre à nos yeux. Les questions fusent

Nous admirons leur façon de se déplacer, leurs formes étonnantes.

Nous passons d'un microscope à un autre pour donner notre avis, en nous aidant des planches photos de l'Agrocampus (document réalisé dans le cadre du projet ECOESTUA) et du livre de détermination des diatomées (Delachaux et Niestlé).

 

Photo 6 : Observation au laboratoire

 

Chaque nouvelle espèce reconnue est consignée dans un cahier avec la date, le lieu de prélèvement ainsi que la température et le pH de l'eau.

 

Un microscope trinoculaire Jeulin équipé d’une caméra de marque Optika nous permet de    

  photographier les plus beaux spécimens. Nous nous servons d’un petit logiciel gratuit,

  « CombineZP », nous permettant de donner du relief à nos photos.

Photo 7 : Prise de photos et de films

 

 

Plusieurs spécialistes, que nous remercions vivement, nous ont aidés pour la détermination, souvent à partir des photos que nous leur adressions :

Hélène Laguerrequi travaillait à l'Agrocampus de Beg Meil, Simone Grass de l'association Plancton du monde et Maud Thiery, étudiante en Master 2 environnement marin pour l'Observatoire du plancton à Port Louis près de Lorient.

Hélène nous a apporté une grande aide en venant participer à un après-midi de travail à Pouldreuzic. Nous sommes allés pêcher ensemble au Palud, puis avons déterminé nos échantillons au laboratoire.

 

 

 

 

III. Inventaire des espèces

a) Les prélèvements à la cale de Beg Meil

 

Nos photos sont un échantillon représentatif de nos découvertes

http://resolveuid/5510d30f8bb1f69507d2e2079c39beb5

·         les diatomées

C’est le groupe le plus représenté dans nos prélèvements et également celui qui nous a posé le plus de problèmes lors de la détermination car nous travaillons avec les microscopes optiques du collège.

Certaines diatomées sont solitaires, mais souvent les cellules s'assemblent en longues chaînes. Elles se connectent mécaniquement souvent par des filaments, des épines ou des soies.

Selon l'espèce et le mode de liaison, la colonie peut prendre une multitude de formes (étoile, chaînette, éventail, zigzag ou tube muqueux à l'intérieur duquel les diatomées sont mobiles). Chaque diatomée de la colonie reste autonome et peut survivre si la colonie est fragmentée.

Leur reproduction dépend de la quantité de silice présente dans l'eau (fabrication de la frustule). Dans de bonnes conditions, elles se reproduisent très rapidement. On peut apercevoir de la mousse marron à la surface de l'eau ou formant une croûte sur les rochers. 

·         les micro algues 

Ces algues unicellulaires peuvent proliférer très vite si elles sont en de bonnes conditions (lummière, température). On appelle cela des blooms.

·         Les dinoflagellés

Les dinoflagellés peuvent envahir un milieu au détriment des diatomées et des algues. Leur forme en fait une proie difficile à attraper par le zooplancton dont la bouche est trop petite. (voir Ceratium, photo 2). Ceux-ci peuvent alors mourir de faim. De plus certaines espèces sont  toxiques ou forment des marées rouges.

·         Le zooplancton

Il peut être temporaire, c'est-à-dire ne passer qu'une partie de sa vie en errant dans le plancton avant de se fixer ou bien de nager. C'est le cas de nombreuses larves. Il peut également être permanent et passer sa vie entière dans le plancton, comme la méduse ou les copépodes.

 

b) Les prélèvements au Palud de Penhors

 

Le Palud étang relié par un bras à la mer, nous pensions y trouver des espèces vivant en eau saumâtre.  A notre grande surprise, nous constatons que les espèces trouvées sont des espèces d'eau douce. Nous décidons donc d'en mesurer la salinité. En absence d’instrument de mesure, nous avons cherché une technique de mesure à l’aide de notre professeur de physique. Ce fut une véritable démarche d’investigation que nous détaillons plus loin. 

Les résultats nous indiquent une salinité très faible (2 g/L).

 

La température de l'eau varie considérablement d'une semaine à l'autre. Nous constatons qu'elle est très proche de la température de l'air. En effet, le palud est peu profond et soumis aux vents.

Le phytoplancton y est représenté  par peu d'espèces, mais quand elles prolifèrent, elles forment des colonies encroûtantes qui envahissent le palud et les rochers.

 

Les seuls espèces de zooplancton trouvées sont des larves de daphnies ou de copépodes.

http://resolveuid/2dd353c3a628c912f30d8f140700ba8b

Actions sur le document

Ajouter un commentaire

Vous pouvez ajouter un commentaire en complétant le formulaire ci-dessous. Le format doit être plain text. Les commentaires sont modérés.

Enter the word

Outils personnels