L'idéal chevaleresque ou l'amour courtois
Projet HORTUS : L'idéal chevaleresque ou l'amour courtois à travers la présence du jardin : un topos littéraire.
OBJECTIF culturel : sensibiliser les élèves à la présence du jardin dans la littérature médiévale comme symbole et adjuvant de l'amour courtois, valeur chevaleresque. Plus précisément, il s'agit de voir comment l'évocation du jardin, des végétaux relève à la fois d'un espace façonné par l'homme, renvoyant par là même à la hiérarchie des sentiments, des règles sociales et d'un espace naturel, non contrôlé où la part sauvage exprime cet amour impossible, un idéal vers lequel on tend.
OBJECTIF littéraire: rédaction d'un texte où le végétal serait une métaphore de l'amour courtois ou d'un texte où le jardin serait décrit comme le lieu où se libère la parole amoureuse.
DESCRIPTION SOMMAIRE:
L'idéal courtois développe dans le haut Moyen Age et apparaît dans la littérature. Le corpus choisi s'appuie sur le roman de Tristan et Iseult et un extrait du « Lai du chèvrefeuille » (XII°) de Marie de France. S'agissant du premier extrait, le roi Marc épie les deux amants alors qu'ils sont dans le jardin. Ce passage évoque non seulement un lieu symbolique car il est situé à l'intérieur du château, la demeure du roi Marc, comme un espace de liberté, d'ornement qui symbolise et redouble le thème de l'amour courtois. En effet, les plantes nommés sont le coudrier et le chèvrefeuille. L'un symbolise le recours à un support naturel, non officiel, qui vient concurrencer la lettre ou le poème « officiel ». L'autre symbolise le raffinement, l'odeur sucrée et subtile que l'amour courtois exalte à travers l'évocation de l'amour.
LIENS: HISTOIRE // SVT: connaissance des rôles des parties d'un château; connaissance « scientifique » du coudrier, du chèvrefeuille, de la composition du jardin d'ornement qui se différencie du jardin agricole.
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