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des bactéries extrémophiles à très grande profondeur océanique

Pyrococcus abyssi sont des bactéries chimiosynthétiques vivant des conditions extrèmes, au niveau des fumeurs noirs des dorsales. Elles tirent leur énergie de l'oxydation de l'hydrogène.

 

DECOUVERTE DE PYROCOCCUS ABYSSI

 

Au niveau des dorsales océaniques, zone où le plancher océanique se forme par un mouvement de divergence, des fumeurs noirs relâchent de l'eau chauffée par le magma. Autour de ces sources hydrothermales, diverses formes de vie ont été identifiées (moules, crevettes, etc...). Toute cette biodiversité provient de bactéries, peut-être à l'origine de la vie dans le milieu marin. Ces Pyrococcus abyssi sont dites autotrophes, car elles produisent elles-mêmes leurs molécules organiques sans consommer celles fabriquées par d'autres. Le milieu étant peu fourni en apports lumineux, elles n'ont pas besoin de lumière pour créer leurs molécules organiques.

 

Photographie : Pyrococcus abyssi : http://bio-kingdoms.wikia.com/wiki/Archaebacteria

Quelle est la source d'énergie utilisée ?

Des chercheurs du CRNS ont observé que les Pyrococcus abyssi étaient capables de consommer la moitié de l'hydrogène dissout dans l'eau thermale. De plus, le gène hupL, responsable de l'oxydation de l'hydrogène, a été découvert dans le génotype de ces bactéries. L'utilisation de l'hydrogène est donc un facteur important pour ces êtres thermophiles. Jusqu'ici, c'est l'oxydation du méthane et des sulfures qui était identifiée comme principale source d'énergie. Cependant, l'oxydation de l'hydrogène se montre plus rentable : elle produit sept fois plus d'énergie que l'oxydation du méthane, et dix-huit fois plus que celle des sulfures. Un tel métabolisme se nomme chimiosynthèse.

 

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