Un projet parmi d'autres
A l'origine du projet MARGUERITE, il y a l'intérêt de quelques chercheurs pour le maintien des petites agricultures familiales et une envie forte de garder un pied dans l'action à destination de la jeune génération. Une rencontre dans un collège de Villeurbanne et quelques lignes griffonnées dans le cadre d'un programme du labex IMU font émerger l'idée d'un projet pour des collégiens qui permettrait, dans le cadre de l'éducation au développement durable, de leur parler de l'agriculture, de l'importance de la conservation des terres agricoles, du métier d'agriculteur, des différents types d'agriculture, du lien entre agriculture et alimentation... Si ce programme initial n'a finalement pas abouti, l'idée de mettre en oeuvre cette recherche-action est restée, s'est déployée de façon exploratoire puis s'est formalisée. Dans le même temps, d'autres dépôts de projet ont permis d'avancer la réflexion autour du maintien de l'agriculture vers les enjeux de justice alimentaire et d'agriculture. | ||||||
FinancementsLe projet TRANSITERRE propose d’essaimer le dispositif SensiAgri de sensibilisation des |
||||||
Date | Titre | Coordination | Contexte | Participants | Montant | |
2019-2021 | TRANSITERRE , Accompagner les transitions des territoires vers plus de durabilité et de justice sociale par l'éducation agri-alimentaire et la formation |
Réseau Marguerite, cutivons ensemble un monde plus juste (Association loi 1901) | Programme national pour l'alimentation 2019, Ministère de l'agriculture, de l'agro-alimentaire et de la forêt | |||
2016-2017 |
SENSIAGRI - Sensibiliser des adolescents à l’agriculture les incite-il à mieux s’alimenter ? |
Julie Le Gall, MCF ENS de Lyon | Programme national pour l'alimentation 2015, Ministère de l'agriculture, de l'agro-alimentaire et de la forêt | Participants issus de l'ENS de Lyon, l'IFE (plateforme ACCESS), le collège Elsa Triolet (Vénissieux). Avec le soutien de partenaires locaux : la Mairie de Vénissieux, l'Association VRAC, le rectorat de l'Académie de Lyon. | 40 k€ | |
Le projet SensiAgri s'intéresse, d'une part, aux comportements alimentaires de collégiens dans des espaces marqués par une forte précarité économique et, d'autre part, aux représentations qu'ils se font de leurs espaces agricoles proches. Il s'agit d'analyser le lien entre les deux et d’observer si un dispositif éducatif intégrant l’agriculture peut influencer leurs pratiques alimentaires vers une alimentation plus durable. L'objectif spécifique est de créer un triple kit de sensibilisation à l’agriculture et l’alimentation de proximité : un kit pédagogique (à destination des collégiens), un kit de formation (à destination des enseignants) et un kit de recherche pour collecter les données sur les comportements, les représentations et leurs évolutions et les analyser (à destination des chercheurs). Le kit sera construit en diffusant et en retravaillant une action exploratoire innovante menée aux Minguettes à Vénissieux auprès de dix établissements pilotes de l'Académie de Lyon, choisis dans des espaces défavorisés plus ou moins distants de l'agriculture (urbain, périurbain, rural). En post-projet, ce kit sera diffusable dans l'ensemble de l'Académie de Lyon et au-delà. Sa composition doit susciter des dynamiques à l'échelle des territoires des établissements, grâce aux rencontres avec les acteurs locaux (agriculteurs, associations, institutions locales), afin d'encourager davantage de justice sociale et alimentaire. | ||||||
|
||||||
2014 2015 |
MARGUERITE : Métropoles et Alimentation : quels Réseaux et quelle Gouvernance Urbaine pour Expérimenter une gestion des Ressources Innovante dans les TErritoires ? |
Julie Le Gall, MCF ENS de Lyon | Projet émergent du fonds recherche de l'ENS de Lyon | Participants issus de l'ENS de Lyon, du CIRAD, de l'EA Ruralités. | 20 K€ | |
A partir d’une équipe interdisciplinaire et de travaux menés dans différents contextes de développement (France, Maroc, Brésil, Suède), le projet explore les processus et facteurs de connexion et déconnexion des espaces défavorisés urbains aux espaces agricoles de proximité pour mieux comprendre les situations d’injustice et d’insécurité alimentaires. A l’échelle de la métropole, comment garantir aussi aux populations les plus vulnérables l’accès durable à une alimentation satisfaisante en quantité et en qualité ? Comment les réseaux entre populations vulnérables et ressources agricoles de proximité et les modes de gouvernance peuvent-ils contribuer à créer des systèmes alimentaires métropolitains plus justes ? | ||||||
|
|
|||||
Soutien |
||||||
Date | Titre | Auteur | ||||
6 avril 2016 |
Printemps de l'innovation (Lyon) - (rencontres départementales) |
CARDIE (Centre Académique Recherche Développement Innovation et Expérimentation) | ||||
|
||||||
Projets dans la nébuleuse Justice alimentaire et agriculture |
||||||
Date | Titre | Coordination | Contexte | Participants | Montant | |
20162018 |
RESALI - REseaux et Système ALImentaire. Systèmes d’information innovants et exploratoires pour plus de justice alimentaire dans les métropoles |
Luc Merchez - MCF ENS de Lyon | Labex IMU - et financement d’une thèse | 10 participants | 18 K€ | |
Géographes et informaticiens proposent de tester des outils et des méthodes quantitatives pour analyser finement l’organisation des systèmes alimentaires urbains et saisir de façon systématique les connexions / déconnexions entre l’offre alimentaire et la demande ou entre les ressources alimentaires et certains bassins de consommation. En s’appuyant sur différents types de données (recensement, commerces, consommations…), dont des données encore peu exploitées : les VGI (Volunteered Geographic Information), la démarche innove en construisant un système d’information opératoire sur l’offre et la consommation alimentaire, en développant des méthodes de fouille de données spatiales pour extraire de l’information sur les comportements à partir de données individuelles et issues du web et en produisant un modèle formel du fonctionnement du système observé pour une question précise. | ||||||
|
||||||
2015 ‐2016 |
PROXIMA |
Monique Poulot – PR Université Paris Ouest Nanterre – et Ségolène Darly – MCF Université Paris 8 | Comue Université Paris Lumières | 12 participants issus de l'Université Paris 10, de l'Université Paris 8, de l'ENS de Lyon, de l'Université de Poitiers | 16 k€ | |
Autour d’une équipe de géographes ruralistes, le projet souligne la nécessité, d’une part, de mieux appréhender la diversité des agricultures de proximité, de leurs protagonistes, de leurs facteurs d’évolution et, d’autre part, de reconsidérer leurs transformations du point de vue agricole. L’ambition est de repartir de l’étude des exploitations agricoles et de leurs exploitants pour identifier les types d’agriculture de proximité « invisibles », liés à certains marchés urbains de niche (consommation « ethnique », par exemple) ou trop isolés pour être comptabilisés dans les bases de données statistiques. On cherche également à remarquer des situations de précarité sociale qui naissent de la structure de certains réseaux sociaux de proximité (statut des travailleurs, niveaux de revenus des producteurs, rapports de domination dans les réseaux). |
Azioni sul documento