Historique du Projet Marguerite
historique du projet
© Projet Marguerite 2018 - Réalisation Laury Bray
2013 : Julie Le Gall (enseignante-chercheure en géographie, ENS de Lyon, Laboratoire Environnement Ville Société), Camille Hochedez (enseignante-chercheure en géographie, Université de Poitiers), Myriam Laval (professeure agrégée d’Histoire-géographie, collège Elsa Triolet de Vénissieux) et Luc Merchez (enseignant-chercheur en géographie, ENS de Lyon, Laboratoire Environnement Ville Société) inventent le dispositif Marguerite.
2015 : L’Institut français de l’Education apporte son soutien pour formaliser l’expérimentation en EPI « Transition énergétique et développement durable » (cycle 4, Histoire-géographie et SVT)
2016 : Le Programme national pour l’alimentation (Ministère de l'Agriculture ; DRAAF Auvergne-Rhône Alpes) offre un prix pour créer un kit pédagogique, un kit de formation, un kit de recherche et sensibiliser des adolescents dans des contextes où le rapport à l’agriculture est variable (urbain / périurbain / rural ; réalités socio-économiques différentes, « déserts de circuits courts »). Le projet se déploie dans 8 collèges de l'Académie de Lyon avec l’appui de la cellule EDD du Rectorat.
Voir la description des 21 projets retenus pour le PNA 2015-2016 : une présentation par Stéphane Le Foll au Salon de l'Agriculture.
2017 : Dans le cadre du Plan d'Éducation au Développement Durable, la Métropole de Lyon soutient la réalisation du premier Congrès Marguerite pour que les élèves exposent leurs réalisations. Il rassemble 270 adolescents dans le grand Amphithéâtre de Lyon 2.
2018 : Le projet s’étend à de nouveaux collèges de l’Académie de Lyon, à des lycées de la région parisienne, essaime vers des établissements à l’étranger : à Buenos Aires, à Montréal. L’objectif est d'identifier avec les élèves une problématique du territoire et d’initier depuis les classes des projets pour y répondre : les élèves sont amenés à rencontrer leur environnement proche et à devenir acteurs des transitions agri-alimentaires de leurs territoires. Chaque établissement travaille son propre projet : jardin pour handicapés, concours cuisine, exposition photo, construction d’un composteur, cartographie alimentaire du quartier… La Métropole de Lyon soutient la réalisation du deuxième Congrès Marguerite et du concours cuisine des collégiens Véni’chefs Junior, organisé avec l’association VRAC. Des premiers échanges se nouent avec des classes en Argentine.
2019 : Le projet TRANSITERRE propose d’essaimer le dispositif SensiAgri de sensibilisation des adolescents à une agriculture et une alimentation durables (PNA 2016). On affirme le besoin d’accompagnement des transitions planétaires à destination des personnels de l´éducation et des élèves. Les apprentissages autour de l’agriculture et l’alimentation, un langage commun partagé par les “mangeurs”, sont des outils pour générer la justice sociale. Les objectifs sont de diffuser l’outil pour sensibiliser d’autres territoires, d’élargir le réseau à des territoires qui vivent des situations de transitions autres au-delà de la Métropole de Lyon et de sa région, de développer une expertise dans le champ de l’éducation agri-alimentaire, appréhendée de façon holiste, interdisciplinaire, complexe. Sur 24 mois et grâce à l’embauche d’un animateur, l’essaimage s’appuie sur la mise en place de formation d’enseignants et de formateurs, avec le soutien d’un panel de partenaires experts de ce champ.
Ce projet, déposé au titre de l'association "Réseau Marguerite, cultivons ensemble un monde plus juste", est lauréat du Programme national pour l’alimentation (Ministère de l'Agriculture ; DRAAF Auvergne-Rhône Alpes)
Voir les lauréats du PNA 2019-2021 , cérémonie au Salon de l'Agriculture le 26 février 2019
Marguerite, quel drôle de nom ! (pourquoi pas libellule ou papillon ?)
MARGUERITE est à l'origine l'acronyme d'un projet de recherche qui signifie : Métropoles et Alimentation : quels Réseaux et quelle Gouvernance Urbaine pour Expérimenter une gestion des Ressources Innovante dans les TErritoires ?
Ingénieusement inventé par Camille Hochedez (aujourd'hui enseignante-chercheure à l'Université de Poitiers), il a été mobilisé pour un projet de recherche déposé en 2013 au Labex Intelligences des Mondes urbains (IMU) par Julie Le Gall (aujourd'hui enseignante-chercheure à l'Université de Lyon, au laboratoire EVS et au CEMCA de Mexico) portant sur le maintien des espaces agricoles autour des métropoles. Ce projet, finalement non retenu, a constitué le premier jalon d'une réflexion conjointe sur la justice agri-alimentaire et sur l'éducation agri-alimentaire. Il est le premier qui incluait le volet "action pédagogique" à l'origine du projet pédagogique et du réseau d'enseignants et d'établissements actuels. Cette action pédagogique n'a pu s'imaginer qu'avec la présence de Myriam Laval, enseignante en histoire-géographie à Elsa Triolet (Vénissieux) et associée depuis à l'Institut français de l'Éducation.
En 2015, la recherche d'un nouveau financement amène à déposer un nouveau projet, intitulé "SENSIAGRI : sensibiliser des adolescents à l’agriculture les incite-il à mieux s’alimenter ?". Le projet veut analyser les représentations que les adolescents se font de l'agriculture et de l'alimentation dans différents milieux géographiques (urbains, ruraux, périurbains), sociaux (plus ou moins défavorisés), alimentaires (plus ou moins grandes diversité, densité, proximité d'une offre alimentaire de qualité). Lauréat du Programme national pour l'alimentation (PNA) pour l'Alimentation du Ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt en 2016 avec l'appui de la DRAAF Rhône-Alpes, le projet vise la réalisation d'un outil de formation des élèves et des enseignants sur les questions agricoles et de justice alimentaire, à l'origine des différentes ressources de ce site internet. Céline Revel, enseignante en sciences de la vie et de la terre à Paul Claudel (Lagnieu) et associée à l'Institut français de l'Éducation, rejoint alors l'équipe de pilotage.
Les projets de recherche participent souvent à plusieurs programmes de financement à la fois. Pour chaque projet de financement, un titre répondant à des conditions particulière est demandé. Il a été décidé, par facilité au-delà des différentes appellations, de maintenir le titre d'origine. Clin d'oeil et remerciement appuyé à sa co-fondatrice Camille Hochedez, sans qui le projet n'aurait pas vu le jour.
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